On trouve souvent en vente sur le net des câbles de 10 à 15 mètres en petites sections (5 à 6 mm). Si cela peut convenir pour des basses fréquences, ce n’est pas le cas en WiFi (2,4 GHz), pour les usages que l’on en fait couramment.

En effet, l’affaiblissement du signal wifi serait trop important, au point parfois de compenser intégralement le gain apporté par l’antenne elle-même !

Dans les pages produits de nos câbles, la valeur de l’affaiblissement par mètre est indiquée. Mais notez bien que cela ne suffit pas à estimer la perte due au câble. En effet, il faut ajouter celles dues aux connecteurs et à l’imperfection du raccordement du connecteur au câble.

Il est conseillé de réduire autant que possible la longueur des câbles. Plus le câble a une section importante et plus les pertes seront limitées. Le câble à faible perte (diam. 5,4 mm) conviendra généralement pour une longueur jusqu’à 4 mètres, d’autant qu’il est bien plus souple que le câble très faible perte. Au-delà, le câble à très faible perte (diam. 10,3 mmm) est fortement conseillé.

NB : les équipements qui intègrent point d’accès ou routeur WiFi et une antenne permettent d’éviter tout câble d’antenne. Cf. la gamme Ubiquiti. De plus, avec le système du POE, le câble réseau permet également d’alimenter électriquement l’appareil.

Attention, certains concurrents peu scrupuleux appellent “très faible perte” ce que nous appelons “faible perte”. Méfiance !

NB : cette limite de 4 mètres n’est pas valable s’il s’agit de faire un pont wifi entre 2 antennes directives puissantes. Dans ce cas là, il est possible de mettre en oeuvre des câbles plus longs. Tout dépendra de la puissance des antennes, puisqu’elles permettront de compenser la perte dans les câbles.

Un dernier conseil : en matière de câble, il n’y a pas de secret : plus son diamètre est important, et plus les pertes seront faibles.